4 candidats, dont 3 autorisés, étaient en lice pour ce scrutin qui s’est déroulé du 15 au 17 mars.
Après dépouillement des 94000 bureaux de vote répartis sur les 11 fuseaux horaires, les résultats sont :
☞ abstentions : 25%
☞ participation : 75%
☞ Vladimir Poutine (Russie unie) : 87,67%
☞ Vladislav Davankov (gens nouveaux) : 3,81%
☞ Nicolaï Kharitonov (parti communiste) : 3,96%
☞ Leonid Sloutski (parti libéral démocrate) : 3,01%
➠ Vladimir Poutine est donc réélu une 5e fois, prochain scrutin présidentiel 2030 …
La réélection de Vladimir Poutine en Russie le 17 mars 2024 a suscité des réactions contrastées entre les nations occidentales et les pays dit du « Sud global ». Les dirigeants et observateurs occidentaux ont largement critiqué l’élection pour son manque de transparence démocratique, citant l’absence d’une véritable opposition politique et une répression généralisée contre les voix dissidentes. Ces inquiétudes font suite aux sanctions actuelles et aux pressions diplomatiques visant à isoler la Russie en raison de son rôle dans le conflit ukrainien. Les réponses occidentales se concentrent sur les implications du mandat prolongé de Poutine pour la sécurité européenne et les normes démocratiques, considérant sa réélection comme une extension de la gouvernance autoritaire en Russie.
À l’inverse, les pays du Sud, notamment la Chine, l’Inde et d’autres membres des BRICS+, se sont montrés plus réceptifs. Ils perçoivent la continuité de Poutine comme apportant de la stabilité à leurs partenariats stratégiques, notamment dans les domaines de la coopération économique et militaire. Ces nations évitent généralement les sanctions contre la Russie, invoquant une préférence pour la multipolarité et la souveraineté en matière de politique étrangère. La Chine, par exemple, a exprimé son optimisme quant au renforcement des relations bilatérales, considérant la victoire de Poutine comme bénéfique aux efforts de collaboration sur les questions mondiales et la stabilité régionale. Les dirigeants de ces pays considèrent également la Russie comme un partenaire fiable en raison de sa politique de non-ingérence, ce qui la contraste avec les pratiques occidentales de sanctions et de pressions politiques.
Alors que l’Occident considère la réélection de Poutine avec scepticisme, les pays du Sud continuent de considérer la Russie comme un partenaire clé, en particulier dans la poursuite d’un ordre mondial multipolaire.
Sources :
- https://legrandcontinent.eu/fr/2024/03/18/qui-est-pour-poutine-cartographier-les-reactions-mondiales-au-vote-en-russie-carte-mise-a-jour-18h45-paris-x-y-z
- https://www.globaltimes.cn/page/202403/1309026.shtml
- https://sputniknews.in/20240318/what-are-global-south-aspirations-for-putins-re-election-6850981.html