Nous sommes le 6 septembre, et déjà l’Afghanistan a quitté la une de l’information.
Une réflexion, parmi d’autres, m’est (naturellement) venue. Qu’est-ce que la puissance ?
Les définitions ne manquent pas. Juste quelques exemples :
« It consist of capabilities designed to control, deny, exploit and regulate the use of force »[1].
La plus connue est sans doute celle de Serge Sur : « On définira la puissance comme une capacité – capacité de faire ; capacité de faire faire ; capacité d’empêcher de faire ; capacité de refuser de faire. »[2].
Celle de Raymond Aron est aussi très intéressante : « la capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités ».[3]
Kenneth Waltz, quant à lui définit la puissance comme une interaction entre différents agents, dont l’un, est « plus puissant que ceux-ci ne l’affectent ».
En conclusion, dans l’affaire afghane, qui est le plus puissant ? Á méditer …
[1] Bowen, Bleddyn E. 2020. War in Space: Strategy, Spacepower, Geopolitics. Edinberg: Edinburgh University Press, page 40
[2] Tannous, Manon-Nour, Xavier Pacreau, France, et Documentation française. 2020. Relations internationales, page 11
[3] Ibidem